ENCEINTE LESDIGUIERES
En vert le tracé de l’enceinte Lesdiguières
L'HISTOIRE
Le Duc de Lesdiguières, l’une des figures politique emblématique de Grenoble au XVII° siècle, outre le fait d’être le dernier Connétable et Maréchal de France, fut également un acteur important sur la scène de l’urbanisation et la défense de la ville.
Sur les conseils de l’ingénieurs piémontais Ercole NEGRO et selon les plans de l’ingénieur Jean de BEINS (1), a l’Est, il fait construire la citadelle dont la Tour de l’Isle en sera la digne gardienne, jusqu’au démantèlement de l’enceinte.
Après plusieurs échecs militaires contre les catholiques qui contrôlent Grenoble, il finit par prendre la cité pour laquelle il va entreprendre d’importants travaux d’agrandissements de la fortification médiévale dont il a pu constater les défauts lors de ses assauts.
A l’Est, il fait construire la citadelle dont la Tour de l’Isle en sera la digne gardienne, jusqu’au démantèlement de l’enceinte.
Sur la rive gauche, tout autour de Grenoble, il fait construire une nouvelle enceinte en utilisant les matériaux des fortifications existantes. Cette enceinte est terminée en 1606 (2)
Sur la rive droite Lesdiguières s’attarde longuement à l’édification d’une protection efficace sur les hauteurs et conduit à la création de la Bastille dont le tracé n’aura de cesse d’être amélioré et remanié.
A cette occasion les portes créées sont les suivantes :
- la porte de France
- la porte Saint-Laurent
- la porte Très-Cloître
- la porte de Bonne (1° version)
- la porte Montorge
Cette nouvelle enceinte entraine de facto la destruction d’autres portes et c’est le cas notamment des portes suivantes :
- la porte Jovia (ou de Traine)
- la porte d’Aiguier
- la porte Pertuisière (dans l’enceinte romaine)
- la porte Très-Cloître (dans sa première version)
- la porte Perrière (un peu plus tard)
(1) D65, p25
(2) Grenoble, étude de géographie urbaine, Armand COLIN, 1912, seconde édition, p75