ENCEINTE HAXO
En jaune le tracé de l’enceinte Haxo
L'HISTOIRE
Entre 1830 et 1845, une nouvelle extension est réalisée, sous la direction du Général Haxo, qui intègre les faubourgs Sud ainsi que de vastes étendues libres de constructions. Cette importante extension permet de doubler la surface de la ville intramuros.
A cette occasion plusieurs portes sont créées dont l’architecture et la constitution n’ont plus rien à voir avec les édifices du XVII° siècle. Il s’agit des portes suivantes :
- la porte de la Tronche
- la porte des Adieux
- la porte Très Cloitre (3° version)
- la porte des Alpes
- la porte de Bonne (3° version)
- la porte Randon (dans l’enceinte de Créqui)
Cette nouvelle enceinte entraine de facto la destruction des portes suivantes :
- la porte Heculea (1810)
- la porte Très-Cloitre (2° version en 1848)
- la porte de Bonne (2° version en 1846)
Cette extension permet la création de la nouvelle place d’armes (place de Verdun), l’installation de bâtiments publics (musée, faculté, préfecture…) qui vont également structurer la vie et le développement de la ville tout au long du XX° siècle.
A noter que l’évolution des techniques et des machines qui participent à l’art de la guerre, conduisent les concepteurs des portes et fortification à s’enterrer, à apporter de la masse, de la distance et des protections liées à l’enfouissement.
Cette enceinte sera en service jusqu’au XX° siècle avant être démantelée en même temps que celle de 1880 pour la préparation de l’exposition universelle de la houille blanche en 1925.