PORTE DE BONNE

La porte de Bonne, première version dans l'enceinte Lesdiguières

Vue générale de l'enceinte romaine (bleu), médiévale (violet), Lesdiguières (vert)
Localisation de la porte
Carte interactive

C’est en 1595, cinq ans après la prise de Grenoble, que François de Bonne, Duc de Lesdiguières, fait construite cette porte « sur l’emplacement approximatif de l’angles actuel des rues Gentil-Bernard et de Bonne » (1), dans l’enceinte qui portera son nom (en vert). Ce sont les matériaux même de la Porte de Traine qui servent à la construction de cette première version de la Porte de Bonne (2).

Cette première version de la Porte de Bonne apparait sur un plan daté de 1630 sous l’orthographe « Porte de Baune ». 

Elle est détruite en 1673, vraisemblablement au moment de l’extension de l’enceinte Créqui. L’ouvrage de Mercier détaille précisément le projet de transfert de cette porte dès 1640 (3) qui ne sera réalisé que 33 ans plus tard. Le descriptif très précis de la commande spécifie que la porte doit être reconstruite à l’identique (4) 

La porte de Bonne dans cette première version fait partie des 5 portes qui protègent la cité lorsque l’enceinte Lesdiguières est terminée :

  • la porte de France
  • la porte Saint-Laurent
  • la porte Très-Cloître (version dont nous n’avons pas d’iconographie)
  • la porte de Bonne (1° localisation)
  • la porte Montorge

(1) TRÉSORS DU MUSÉE DAUPHINOIS
(2) Histoire des fortifications de Grenoble de l’an 43 av JC à 1900, Maurice MERCIER, 1976, p67
(3) opus cité, p79
(4) opus cité,  p87